- Jour 1 St Paul - Montgenèvre : Etape sans problème. Nuit très très fraiche (7°). le chauffage a rempli parfaitement sa fonction
- Jour 2 Montgenèvre - Valle Caterina (sud Pescara): 850 km d'autoroute avec des travaux, des travaux, des travaux. Gasoil à 1,75€ !!! Heureusement notre réservoir de 120l nous permet de joindre Bari sans faire le plein en Italie. Repos bien mérité sur la plage de Valle Caterina.
- Jour 3 Valle Caterina - Bari : encore 250km pour arriver à Bari ! La descente de la botte italienne est bien longue (pour le retour nous prendrons un bateau jusqu'à Ancône). Arrivés à Bari nous allons directement au port pour réserver notre traversée sur Durres (Albanie). Là, déception, on ne peut pas dormir dans notre camping-car pendant la traversée. Nous décidons donc de changer nos plans et de partir pour Igoumenitsa. Pas de chance, la veille il y avait une grève générale en Grèce donc pas de bateau et aujourd'hui ils ont un tel retard à rattraper avec les camions que la clientèle camping-car ne les intéresse pas ! Ventouris Ferries peut nous transporter mais seulement demain (pas de traversée aujourd'hui). Nous sommes donc condamnés à passer une nuit à Bari. Nous nous replions donc vers Giovinazzo (15 km au nord) pour finir la soirée et dormir dans ce charmant petit village, loin de l'agitation de Bari. Sur le parking où nous avons élu domicile se trouve un restaurant qui nous régale d'anti-pasti de fruits de mer et de pizzas délicieuses. (Il se régale aussi en nous estampant un peu sur la note !!!). Nuit courte mais calme après le départ des jeunes se retrouvant en soirée sur cette belle promenade en bord de mer et avant l'arrivée des pécheurs de bon matin !
- Jour 4 Bari : Journée sans grand intérêt à attendre le bateau. Nous embarquons le soir et retrouvons un couple de camping-caristes espagnols très sympathiques qui ont connu les mêmes déboires que nous la veille (avec en prime une vitre cassée par une tentative de vol sur un parking).Une fois installés à bord et en attendant le départ du bateau nous prenons ensemble un bon apéritif et échangeons sur notre passion des voyages. Il se trouve qu'eux aussi veulent partir en Amérique du Sud avec leur camping-car !!Excellente traversée par mer lisse, le bercement du bateau nous faisant dormir comme des bébés dans notre camping-car. Nous sommes idéalement placés, en bord de bateau avec vue plongeante sur l'Adriatique. La formule camping à bord est vraiment une excellente formule d'autant plus que le bateau emprunté n'était pas super au niveau confort. Que nous étions bien dans notre cocon !
- Jour 5 Igoumenitsa (Grèce) - Ksamil (Albanie) : Nous
débarquons en milieu de matinée à Igoumenitsa et réservons
immédiatement notre retour, non sans mal, les places en camping à bord
étant réduites en cette saison (priorité aux camions !). Un dernier au
revoir avec nos amis catalans et nous voilà plongés dans la vie grecque
que nous aimons tant ! Quel bonheur de manger dans une petite taverne
des gyros pita entourés de grecs parlant sans cesse, s'apostrophant,
rigolant. On n'a pas vraiment l'impression que la crise a entamé le
moral des grecs d'Igoumenitsa ! Pourtant on sait bien que bon nombre de
grecs souffrent en ce moment.
Ici c'est encore l'été, il fait plus de 32°, le soleil brille, la mer est bleue ..... Nous nous sentons tellement bien que nous hésitons à partir pour l'Albanie. Nous décidons quand même de ne pas changer nos plans. Après un plein de diesel moins cher qu'en Italie (1,59€), nous passons la frontière en quelques minutes et arrivons non sans mal (les directions ne sont pas toujours indiquées sur les routes, les cartes sont fausses et le GPS ne couvre que les grandes routes albanaises !) à notre but du jour, la petite station balnéaire de Ksamil.
C'est d'abord une excellente route jusqu'à la bifurcation (panneau camping) pour Ksamil, puis un peu de piste, une mauvaise route, un bac folklorique (10€ la traversée, mais est-ce le vrai prix ?) et un boulevard tout neuf pour arriver à Ksamil. C'est une petite ville capharnaüm, où aucune maison n'est terminée, d'autres sont détruites (car non légales parait-il), sans centre, pas vraiment propre. Bref, le site, face à l'île de Corfou et avec ses petits îlots est plus sympa que le village. par contre les gens y sont charmants et très accueillants. Pour notre première nuit en Albanie, nous choisissons un camping (le seul).
Nous terminons la journée par un patchwork de bains de mer et de balades pour découvrir le site de Ksamil. C'est bien agréable !
Sympa notre cabine !
Le bac tiré par cables pour rejoindre Ksamil
Le fourgon prend presque toute la place
Ksamil côté village
!!!
C'est plus sympathique
Côté mer, la Croisette locale
Les îlots qui font la réputation de Ksamil - Jour 6 Ksamil - Dhërmi :
Nous commençons la journée par la visite du site archéologique de Butrint. On y trouve sur une presqu'île les vestiges d'une cité qui a vu défiler toutes les civilisations (Grecque, romaine byzantine et vénitienne entre autres). Très intéressant . Par forte chaleur comme en ce moment, préférer le matin pour déambuler dans Butrint. Le parc national dans lequel elle se trouve offre également de beaux paysages.
Un regret, nous n'avons pas pu voir les différentes mosaïques qui avaient été recouvertes de sable en prévision des pluies de septembre (qui ne sont pas arrivées).
En quittant le site, un homme en costume de garde de sécurité est venu nous réclamer 300 lek pour le parking, nous présentant un vague ticket. Nous avons catégoriquement refusé, commençant à comprendre le système et il n'a pas insisté. Il faut dire que la veille nous nous sommes bien fait avoir pour la traversée en bac où sur la foi d'un faux ticket nous avons payé le double du tarif (10€ au lieu des 5€ semblant être la norme pour les camping-cars !). Dans le même style, mais là c'est officiel et affiché, l'entrée à Butrint est à 300lek pour les albanais et 700lek pour les étrangers !!!
Nous remontons ensuite la riviéra albanaise jusqu'à Dhërmi. Les paysages sont magnifiques mais les villes (Sarande en particulier) n'ont aucun intérêt. Nous pique-niquons sur la plage (pas trop sale) de Queparo (un lieu de bivouac certainement intéressant). l'eau est magnifique. Ce sera ensuite un petit arrêt au château d'Ali Pacha très bien conservé. Mais la température (34°) nous a découragés d'aller le visiter. On aurait pu attendre la fraîcheur du soir sur place mais la plage (au lieu des camping-caristes) était d'une telle saleté que nous avons préféré passer notre chemin.
La côte devient ensuite beaucoup plus verte avec des forêts d'oliviers, de cyprés et autres. La route est souvent aérienne et dégage des vues splendides. Certains villages comme Dhërmi (le haut) ont même un certain charme. C'est là que nous nous arrêtons au bord d'une grande plage de galets avec une eau turquoise et d'une température plus qu'agréable. Que demander de plus ? Une petite taverne ? Et bien il y en avait une, typique, fréquentée par des albanais buvant du raki comme moi de l'eau (et j'en bois, vu la chaleur ambiante !). Nous y mangerons simplement mais c'était bon. C'est l'occasion d'apprendre quelques mots en albanais.
Pause midi. Agréable non ?
Le site du château d'Ali Pacha
Elle n'est pas belle la vie ?
- Jour 7 Dhërmi - Berat :
Après une matinée à profiter de la mer toujours aussi belle et bonne, nous quittons la Riviera en empruntant le col de Llorara vertigineux au possible et offrant des vues spectaculaires.
La ville de Vlorë n'offre aucun intérêt. Nous y retrouvons une circulation infernale. C'est par une autoroute toute neuve que nous rejoignons Fier pour bifurquer vers Berat notre but d'aujourd'hui. Là, commence un trajet d'enfer sur une route totalement défoncée. Je passe rarement la 3ème et souvent suis en 1ere ! On avait lu que les routes albanaises étaient mauvaises, on en a eu un bel aperçu aujourd'hui !
Berat surnommée la ville aux mille fenêtre mérite qu'on la visite. Notre fourgon bien installé sous les oliviers d'une taverne accueillante, nous parcourons la citadelle de Berat qui nous enchante. (pour les détails voir un guide). Repas pris à la taverne.
- Jour 8 Berat - Durrës
Après une excellente nuit au calme, nous laissons le camion à la taverne et descendons visiter la partie basse de Berat. C'est une ville très agréable, vivante. Le vieux quartier ottoman est agréable à parcourir mais moins bien conservé que celui de la citadelle. Il fait quand même bon y flaner. Nous y passons une bonne partie de la matinée. La remontée par une ruelle pavée est rude jusqu'à la citadelle. Nous ne regrettons pas le détour fait pour découvrir Berat qui mérite d'être vu.
Nous filons ensuite vers Durrës et plus spécialement vers un camping décrit par notre ami Pit comme le plus beau d'Albanie au bord d'une plage idyllique. La petite route qui y conduit est bonne aujourd'hui mais à notre arrivée nous découvrons un lieu plutôt sale avec une mer marron ! Bref notre après-midi au bord de l'eau est ratée !! Il est tôt et nous rebroussons chemin pour finir dans un endroit encore bien moins agréable près de Durrës. La zone très urbanisée est une successions d'immeubles sans charme (comme la plupart des constructions en Albanie), les rues sont défoncées (comment font-ils pour avoir des trous aussi profonds sur une chaussée ?) et la plage plutôt sale. Il y a des jours comme ça !
- Jour 9 : Visite de Krujë et route vers le nord
Krujë est une ville perchée au flan d'une montagne. Elle domine la plaine. Son bazar (tout petit en fait) et sa citadelle en font sa renommée. C'est un peu surfait à notre avis. Par contre son musée ethnographique vaut le détour. La ville en elle-même n'offre guère d'intérêt. C'est d'ailleurs le cas de toutes celles, hormis Berat, que nous avons traversées à ce jour. L'habitat albanais n'est vraiment pas ce qui peut attirer dans ce pays !
En quittant Kurjë, nous nous trompons de route et descendons toute la ville par une petite rue en lacets et pas vraiment à 2 voies. Heureusement que notre Ducato passe bien ! Nous aurions eu des soucis avec le Pilote !!
Nous filons ensuite vers le nord. On nous annonce de la pluie en montagne demain et après-demain, aussi nous renonçons à aller tout de suite sur Koman et poussons jusqu'au Montenegro que nous sommes surpris d'atteindre si vite (voir page Montenegro)
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